lundi 29 avril 2019

Match Open 1.0 / Scott Spark RC 900 SL

J’ai récemment eu l’occasion de retrouver mon VTT semi-rigide (Open) avec lequel j’avais déjà vécu de belles aventures, le temps d’un entretien des suspensions du Scott Spark.
A présent habituée au confort du tout-suspendu via cet exceptionnel Scott Spark, j’en ai profité pour analyser mon ressenti sur différents types de terrains.




Caractéristiques principales de mes fidèles destriers:

VTT semi-rigide 2014: 8,8 kg
- Cadre Open 1.0 à 865g
- Fourche Rock Shox SID World Cup 29
- Groupe SRAM XX1
- Roues Asterion Ultimate carbone, rayons CX-Ray, avec moyeux Chris King mango (1500g)
- Pneus Schwalbe Rocket Ron / Racing Ralph 29x2.25



VTT tout-suspendu Scott Spark RC 900 SL 2017:   9,3 kg
- Cadre Spark RC Carbone 1,779 g
- Fourche FOX 32 SC Float Factory Air / Kashima FIT4 3-Modes
- Groupe SRAM XX1 Eagle 12v
- Roues Asterion 24 rayons Edition One (1300g)
- Pneus Rocket Ron 2.10 SnakeSkin avant, Thunder Burt 2.10 SnakeSkin arrière



En remontant sur l’Open, j’ai immédiatement noté la nervosité sur les parties roulantes: il est indéniablement plus réactif que le Spark (même suspensions bloquées), les 2 paires de roues étant de performance quasi égale malgré la légère différence de poids.
Sur ce type de terrain:
Open: 1 / Spark: 0

Ensuite nous avons participé à une épreuve en relais sur un circuit particulièrement tabassant, sans le moindre dénivelé (c’est à dire tout ce que j’adore 😞 ): au bout de 30 mn, j’aurais donné n’importe quoi pour récupérer le tout-suspendu, tellement j’avais le bas du dos fracassé (voire le derrière comme ceux des babouins…😬).

Suite à cette expérience:
Open: 0 / Spark: 1

Lors d’une sortie plus technique, j’ai eu la surprise de trouver l’Open particulièrement maniable niveau pilotage (peut-être grâce à sa potence courte, le vélo étant destiné à notre fille aînée) et j’ai pu travailler les virages.
Autre point fort de l’Open: les côtes raides sans obstacle: sur un de nos parcours d’entraînement, j’ai réussi à grimper en bec de selle un taquet qui me résistait depuis longtemps.
La question: est-ce que l’action de la suspension n’a pas un effet négatif dans ce cas précis, où on est un peu à l’arrache?
J’ai donc décidé de retenter ce passage avec le Spark, toutes suspensions bloquées… Et nous sommes passés « crème »!  😌       

Révision du constat:
Open: 1 / Spark: 1    

Enfin, dimanche dernier, j’ai roulé avec le Spark tout au long des 70 km du Raid VTT de Belle-Isle-en-terre, réputé pour être ultra-roulant.
J’ai beaucoup utilisé la manette de blocage des suspensions: tout bloqué très souvent (route, chemins roulants, ouvert à 70% sur les quelques chemins plus ludiques ou dans la boue, et à 100 % en descente et dans les zones un peu caillouteuses. Je pense que c’était le combo parfait pour terminer:
- sans douleurs dorsales
- en n’ayant pas été pénalisée dans les montées ni sur la route
- en ayant bénéficié de la motricité du mode 70%  sur les passages de racines
- en ayant lâché les freins dans les descentes (si, si! 😀 )

En conclusion, mon avis est que le tout-suspendu avec options de blocage reste le meilleur compromis pour le XC, notamment quand on n’a pas un super bagage technique et qu’on veut conserver son dos en bon état.
Les parcours de XC ayant beaucoup évolué ces 3 dernières années vers des difficultés beaucoup plus engagées que par le passé, on prendra moins de risques aussi, plus de confiance et de plaisir, à rouler en tout-suspendu!
En revanche, pour de la rando classique et pas trop longue, le semi-rigide reste bien suffisant, et moins onéreux niveau entretien.