lundi 20 février 2017

Fuerteventura bike trip

Après le séjour exceptionnel que nous avions passé en février 2016 sur l’île de Fuerteventura aux Canaries, nous avons décidé de repartir cette année, à la fois pour des vacances en famille, et pour rouler au sec et au chaud dans un site magnifique et sauvage.

Sans vouloir faire la promotion de ce voyage, il faut savoir que:
- c’est moins cher qu’une semaine au ski tout compris au même niveau de standing (au départ de la Bretagne), en passant en particulier par une vente privée au bon moment (entre fin septembre et mi-octobre)
- c’est à seulement 3h30 de Brest (ou d’ailleurs comme Nantes, Lyon, etc…) en vol direct la plupart du temps, avec parfois une escale
- il fait beau et doux: soleil et entre 15°C le matin et 25°C tous les jours; l’idéal pour pratiquer du sport en extérieur, quand on sait que juste avant on se caillait en veste thermique.
- on pense être tombés sur l’endroit le plus magique de l’île, en séjournant à l’hôtel Melia Gorriones en « all inclusive », donnant directement sur la célèbre plage de Sotavento où a lieu la coupe du monde Windsurf tous les ans. Il est donc possible d’allier sports d’endurance et sports nautiques à n’en plus finir! Un mini-club destiné aux enfants permet de libérer les parents pour 2 à 3h. Ils s'éclatent, et nous aussi.




Parenthèse Matos:
Comme l’an dernier, nous avons loué des vélos de route sur place, chez Fuerteventura Bike Hire (250 € la semaine pour 2). Ne pas oublier d'amener ses pédales, voire sa selle.
Pour Phil, c’était parfait avec à nouveau un beau Giant TCR Advanced 1 2016, léger (7,8 kg) et efficace.
Me concernant, les tailles S n’étant apparemment plus disponibles pour les modèles TCR, j’ai hérité d'un Giant LIV Avail, mais entrée de gamme.
Le cadre est esthétiquement très réussi mais le vélo complet est malheureusement beaucoup trop lourd (9,5 kg) pour espérer performer sur les pentes de Fuerteventura, surtout avec mon gabarit.
Je ne comprendrai jamais pourquoi les marques proposent des modèles femmes équipés de la sorte (au niveau des roues, de la transmission), cela gâchant un peu le plaisir de rouler, à moins de se contenter de routes sans dénivelé.
Les freins à disques sont à mon avis une option inutile, là aussi rajoutant du poids.
J’ai donc été globalement déçue de ce vélo, même si j’ai réussi à m’entraîner comme je le souhaitais.
Il existe bien sûr des versions plus haut de gamme (Avail Advanced 1 et Pro), certainement plus adaptées.
Par ailleurs, j’ai testé mes nouvelles lunettes Oakley Radar EV Zero (cadeau de la St-Valentin, merci Phil! :-) ) avec verres Prizm Road: géniales à tout point de vue sur la route; elles sont d’une légèreté exceptionnelle et le champ de vision panoramique est optimal; aucun éblouissement malgré le soleil radieux; calage parfait sous le casque grâce à la finesse des branches. Inconditionnelle d’Oakley en tant que porteuse de lentilles de contact, je les recommande vraiment pour la pratique sur route.



Les sorties à vélo:
On était venus pour grimper, et on a grimpé!
Pour cela, nous avons évité les grands axes routiers longeant le littoral, quitte à réaliser des parcours en aller-retour, plutôt que de faire des grandes boucles.
Le bitume est très bon mises à part quelques portions granuleuses, l’astuce étant de rouler sur les bandes blanches le cas échéant.
La zone la plus spectaculaire se trouve du côté de La Pared et de Pajara, au Nord de l’île: une fois là-bas on se retrouve dans un paysage de western; c’est hallucinant!
On ne croise quasiment pas de voitures, mais des cyclistes, seuls ou en groupe (de plus en plus de pratiquants viennent ici en stage). Il faut quand même un certain niveau pour bien profiter.
Les pentes ne sont pas fortes mais longues, quoique nous ayons déniché de forts pourcentages, et le vent, comme le nom de l’île l’indique, peut-être redoutable.
Mais quel plaisir intense de produire son effort dans ce décor de rêve composé de montagnes sauvages donnant sur la mer turquoise…




Les incontournables:
Après une bonne sortie de vélo le matin, on évite de lézarder tout l’après-midi même si cela peut être tentant, en allant visiter le zoo « Oasis Park » : bien plus qu’un zoo, c’est un incroyable parc animalier et botanique, d’une zénitude absolue.


Nous avons eu la chance d’en profiter avec très peu de touristes sur place. Les animaux sont en liberté, ou dans des zones relativement larges, et vraiment dans leur environnement.
Le jardin botanique vaut également le détour avec une multitude de cactus tous plus surprenants les uns que les autres!



 
Et bien entendu l’immense plage de Sotavento, entrecoupée d’une lagune naturelle selon les marées (où on a de l’eau jusqu’aux genoux). On peut y pratiquer Windsurf et Kitesurf sur du matériel dernier cri en location, ou bien prendre des cours, au centre René Egli. A noter qu’il est préférable de louer sur place plutôt qu’à l’avance, car le vent n’est pas garanti : il n’y en a quasiment pas eu de la semaine sauf le dernier jour avec un bon force 5.

Une chose est sûre: nous y reviendrons encore car c’est pour nous le meilleur compromis possible en hiver pour profiter de sa passion dans d’excellentes conditions, tout en restant en famille.