lundi 12 février 2018

VTT XC à Plouaret: une rentrée boueuse mais joyeuse!

Ce dimanche, c’était l’ouverture de la saison de VTT à Plouaret, petite commune costarmoricaine.
Vue la météo désastreuse de ces dernières semaines à se battre sur son vélo contre le vent, la pluie, le froid, parfois tout cela combiné, je n’avais pas du tout envie d’aller poser les crampons de mon VTT, tout juste sorti d’hibernation, dans la boue environnante…
Côté forme, ce n’était pas brillant non plus, avec un rhume, des courbatures suite à mon cours de danse classique, et mon plus mauvais test FTP depuis 2 ans réalisé cette semaine, sans conviction, sur le home-trainer : les watts ne mentent pas ; quand on doit redescendre dans les zones, il faut le faire pour progresser à nouveau même si c’est démoralisant. 😢
Phil, de son côté a des douleurs au genou, et relativement fatigué avec le boulot, il faisait l’impasse.
Donc, j’avais l’intention de passer un dimanche au chaud mais il y avait un élément perturbateur, à savoir notre fille aînée, Anaëlle, aussi têtue qu’une mule.
Elle était inscrite sur la course par son club (VTT Pleumeur) et il n’était donc pas concevable de déclarer forfait :
«  La pluie, c’est pas grave ; le grésil non plus ; le vent on le sent pas dans les bois ; le froid, on n’a qu’à se couvrir ; la boue on nettoiera; Papa vient pas mais on saura se débrouiller toutes seules ; j’en ai marre de ma petite sœur ; s’il te plaiiiiiiiiit Maman (yeux de chiens battus)…. » 😉
Bref, j’ai cédé et nous sommes parties pour Plouaret avec nos 2 montures.

Anaëlle retrouve ses copains pour faire une reco (sous le soleil revenu pour quelques minutes).
Le départ est donné à 13h45 pour 6 tours de 1 km.
La miss est prise dans les bouchons mais a « attaqué dans la côte ensuite » 😊 pour se retrouver vers la 10ème place au milieu des garçons, étant la seule fille de l’épreuve.
Ils essuient quelques grains, mais se battent courageusement.
Elle en termine toute heureuse et maculée de boue ! 
Après lavage du VTT, je la laisse avec ses copains et leurs parents sympas pour faire ma reco : c’est très boueux mais tout passe sur le vélo normalement.
S’il y a une chose que je ne supporte pas, c’est de pousser mon VTT dans la boue! 💩
Il y a un peu de retard, d’autant que les intempéries se succèdent ; je fais un échauffement rapide et retrouve les collègues au départ dans une bonne ambiance.
Le départ groupé est un peu compliqué ; ça gicle de partout ; on en prend plein les lunettes.
Après le 1er single où on a dû poser pied, on peut embrayer dans la côte en bitume où j’arrive à me positionner devant Anne Goude (jeune maman, de retour au VTT sur son magnifique Scott Comtessa!) et Manon Pichard la championne de France juniors FSGT.
Sachant que ce n’est pas la grande forme, j’essaie d’en garder sous la pédale.
La boue est vraiment dense ; il faut de la puissance pour tracer là-dedans ; à d’autres endroits on glisse comme un serpent ; c’est très difficile de maintenir la trajectoire.



Crédit photos: JJ Luyer  
On reçoit de nombreux encouragements ; même pour les spectateurs ça doit être compliqué !
Je retrouve les sensations sur le VTT (c'est seulement ma 3ème sortie) et l'efficacité de la suspension m'épate à nouveau: je bloque tout sur le bitume, j'ouvre à 70 % dans les chemins qui tabassent un peu, et même à 100% sur la fin lorsque le mal de dos semble apparaître; on épouse le sol; c'est vraiment sympa.
La fiabilité du Spark est exemplaire: transmission au top malgré la boue, freinage parfait... Quant aux roues Asterion Edition One, j'apprécie toujours autant les relances!

D’un coup, une averse de grêle s’abat sur nous ; heureusement les arbres protègent un peu. J’ai bien fait de superposer 2 tops techniques sous ma combi (pas de plongée) et d’utiliser une crème chauffante (Rapha : au top). Quelques rayons de soleil font parfois leur apparition!



Les tours s’enchaînent et le terrain se dégrade de plus belle ; les organismes s’épuisent pour certains, tandis qu’à l’avant, on voit les spécialistes qui ne faiblissent pas avec Eric Pommelet en tête, dans son élément, puis Fred Le Marrec roue dans roue avec l’excellent Adrien Milin qui malheureusement connaîtra un problème de selle.

On en termine rincés et couverts de boue mais finalement heureux d’avoir participé à cette sympathique course de début de saison, organisée par Claudie Bescond et son équipe que l’on félicite au passage.
Petit couac sur le classement des benjamins qui a connu quelques erreurs ; par exemple Anaëlle était la seule fille mais n’a pas été classée.
On a signalé le problème et elle est finalement repartie avec une coupe ! 😊

En tous cas je la remercie de m’avoir forcée à venir car on a passé un chouette après-midi finalement.

 
Je note que les enfants sont bien moins sensibles que nous aux conditions météo: ils aiment être en plein air et s’amuser sans prise de tête! 😃

Merci également à JJ pour les belles photos prises dans ces conditions hivernales!  👍

Petite parenthèse au sujet des accessoires de vélo :
Je ne sors plus sur la route sans le Radar Garmin (que j’ai acheté en soldes sur Alltricks).
Le boîtier est fixé derrière la tige de selle, détecte les véhicules à 140 mètres, l’indique sur le compteur/cardio Garmin visuellement couplé avec un bip sonore ,et se met à flasher fortement en rouge à l’approche des voitures.
J’ai pu constater une réelle différence depuis que je roule avec y compris dans des conditions compliquées (pluie, luminosité faible): les voitures me doublent beaucoup plus proprement (vitesse moins élevée, et écart plus net sur la gauche) ; c’est par contre moins franc avec les poids-lourds qui nous considèrent toujours comme des petites choses insignifiantes même si on clignote comme un sapin de Noël, sans compter les appels d’air qu’ils génèrent lorsqu’ils doublent trop près.
Je recommande ce radar à tous les routiers, surtout quand il fait mauvais ; c’est bien plus qu’un gadget!